lundi 1 décembre 2008

La chair tiède de l'automne...



La chaleur ambrée et plus recueillie de l'arrière-automne,
comme une exsudation délicieuse de la terre,
était à celle de l'été comme à sa peau brûlante
la chair tiède d'un fruit où l'on mord.

Gracq, Le Rivage des Syrtes, 1951.

1 commentaire:

jardinanewyork a dit…

c'est magnifique, tout doux, ca donne envie de s'y plonger dedans, la tete a l'envers, si j'avais des ailes.

des bises ma baronne