mardi 3 mars 2009

Soseki toujours...



Pourquoi avais-je écrit tout cela?
Cette contradiction me provoquait comme une raillerie.
Heureusement, mes nerfs étaient calmés.
Cela me plaisait beaucoup de me laisser emporter par cette moquerie
et de m'élever jusqu'au domaine de la méditation.
J'ai eu envie de rire, en contemplant du haut des nuées ma bêtise:
je n'étais qu'un enfant au berceau qui se laisse bercer par sa propre raillerie.

À travers la vitre, Natsume Sôseki, 1915.

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